Derrière chaque cliché se cachent de nombreuses heures – voire journées – de repérage, d’affût, et de tentatives parfois infructueuses. La récompense est souvent à la hauteur des efforts déployés en amont, et même si certaines rencontres ne durent que quelques secondes, ces moments sont toujours magiques et uniques.
Pour pousser plus loin mes observations, j’apprends à connaître les comportements et reconnaître les indices de présence des espèces. La discrétion est de rigueur, car certains animaux sont rapides et difficiles à approcher, surtout les mammifères qui ont un odorat et une ouïe développés. Réduire son impact sur leur environnement relève de l’éthique personnelle. On apprend à s’oublier soi-même et à se fondre dans le décor.
« Faire de la photographie animalière,
c’est figer le temps un instant
et révéler la beauté du sauvage.»